domingo, 7 de diciembre de 2014

Essai: La peine de mort: Un équilibre sur la balance de Thémis ?

La peine de mort: Un équilibre sur la balance de Thémis ?


Œil pour œil, dent pour dent. Une des premières manières d’exercer justice.Dans l’antiquité, les exécutions se faisaient sans jugement. De nos jours, sera-t-elle une solution viable ?


Tout d’abord, lutter contre la nature humaine d’appliquer la loi du talion semble difficile. De plus, si les puissances mondiales appliquent tel châtiment, les pays avec les taux de criminalité les plus élevés le considèrent comme une solution efficace.

En 2011, aux États-Unis, le cinquième pays qui exécute le plus avec la peine de mort, a tué 43 criminels, deux desquels, se sont trouvés innocents après une enquête approfondie.

C’est-à-dire que les procès criminels sont faillibles. Les conséquences de la peine de mort sont irréversibles et ne donnent pas lieu à la réhabilitation ni aux deuxièmes chances.

Aujourd’hui, les associations des droits humains, les entités religieuses et les pacifistes, protestent contre la peine de mort.

Leurs arguments sont irréfutables. Du côté de la loi, un des droits fondamentaux de l’être humain se trouve dans les articles 3 et 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : « Le droit à la vie ».

Or, ceux qui suivent les ordonnances de la Bible, évoquent un des dix commandements de Dieu : « tu ne tueras pas ». Ils concèdent le pouvoir de donner ou d’ôter la vie au Créateur.

Par contre, les familles des affectées par la criminalité, veulent prendre la situation dans leur mains et bataillent contre les sentiments de vengeance. Ils voient la balance incliné à faveur des  malfaiteurs et cherchent un châtiment du même poids des actions de ces derniers.

Ils se demandent comment un individu de cette catégorie peut continuer sa vie sans être sanctionnées. Difficile à pardonner ou à oublier ? Oui, mais pas impossible.  Nous, comme partie d’une société évoluée et qui cherche la paix, ne pouvons pas choisir de tuer et de maintenir en vie.

À la fin, la vengeance n’est pas un soulagement. Si on continue de cette manière, la société ira de pire en pire. La peine de mort n’empêche pas d’autres criminels de tuer ou de violer.

Il faut intervenir et promouvoir la tolérance et l’appréciation pour la vie. Il nous faut éviter devenir en meurtriers des meurtriers. Un titre que ne nous correspond pas.

                                                                                           Daniel Zelaya

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