Œil pour œil, dent pour dent. Une des premières manières d’exercer justice.Dans l’antiquité, les exécutions se faisaient sans jugement. De nos jours, sera-t-elle une solution viable ?
Tout d’abord, lutter contre la nature humaine d’appliquer la loi du talion semble difficile. De plus, si les puissances mondiales appliquent tel châtiment, les pays avec les taux de criminalité les plus élevés le considèrent comme une solution efficace.
En 2011, aux
États-Unis, le cinquième pays qui exécute le plus avec la peine de mort, a tué
43 criminels, deux desquels, se sont trouvés innocents après une enquête
approfondie.
C’est-à-dire que
les procès criminels sont faillibles. Les conséquences de la peine de mort sont
irréversibles et ne donnent pas lieu à la réhabilitation ni aux deuxièmes
chances.
Aujourd’hui, les
associations des droits humains, les entités religieuses et les pacifistes,
protestent contre la peine de mort.
Leurs arguments
sont irréfutables. Du côté de la loi, un des droits fondamentaux de l’être
humain se trouve dans les articles 3 et 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme :
« Le droit à la vie ».
Or, ceux qui
suivent les ordonnances de la Bible, évoquent un des dix commandements de
Dieu : « tu ne tueras pas ». Ils concèdent le pouvoir de donner
ou d’ôter la vie au Créateur.
Par contre, les
familles des affectées par la criminalité, veulent prendre la situation dans
leur mains et bataillent contre les sentiments de vengeance. Ils voient la
balance incliné à faveur des malfaiteurs
et cherchent un châtiment du même poids des actions de ces derniers.
Ils se demandent
comment un individu de cette catégorie peut continuer sa vie sans être
sanctionnées. Difficile à pardonner ou à oublier ? Oui, mais pas impossible. Nous, comme partie d’une société évoluée et
qui cherche la paix, ne pouvons pas choisir de tuer et de maintenir en vie.
À la fin, la
vengeance n’est pas un soulagement. Si on continue de cette manière, la société
ira de pire en pire. La peine de mort n’empêche pas d’autres criminels de tuer
ou de violer.
Il faut
intervenir et promouvoir la tolérance et l’appréciation pour la vie. Il nous faut
éviter devenir en meurtriers des meurtriers. Un titre que ne nous correspond
pas.
Daniel Zelaya
Daniel Zelaya

No hay comentarios:
Publicar un comentario